L'ex-secrétaire d'État du président George W. Bush entre 2001 et 2005 a apporté son soutien à Barack Obama dans la course à la Maison-Blanche.Dans le cadre de l'émission Meet the Press sur la chaîne NBC, Colin Powell a affirmé que Barack Obama a ce qu'il faut pour être un bon leader parce qu'il sait inspirer et rassembler les Américains de tous les horizons.Je pense que ce serait un président réformateur.
C'est pour cela que je vais voter pour Barack Obama. [...] Sa victoire électriserait non seulement le pays, mais le monde entier. — Colin PowellL'ancien chef d'état-major interarmées précise que Barack Obama a ce qu'il faut pour être commandant en chef des forces armées, une des responsabilités présidentielles particulièrement significative, au moment où les États-Unis sont engagés militairement en Irak et en Afghanistan.
Il a par ailleurs critiqué la décision du républicain John McCain de choisir Sarah Palin comme colistière et s'est dit déçu des tactiques utilisées par le républicain dans sa lutte contre Barack Obama, notamment en essayant de l'associer à l'ancien militant radical Bill Ayers.« J'ai toujours admiré et respecté le général Powell. Nous sommes amis de longue date.
Ce n'est pas une surprise », a réagi le candidat républicain.Le directeur des communications du candidat démocrate a de son côté fait savoir que M. Obama avait contacté l'ancien secrétaire d'État pour le remercier de son appui et lui dire qu'il serait heureux de profiter de ses conseils.Colin Powell était chef d'état-major interarmées au moment de la première guerre du Golfe (1990-1991).Il fut un temps pressenti comme candidat républicain en vue des présidentielles de 1996, mais a finalement décidé d'appuyer le candidat républicain défait, Bob Dole.
Un trésor de guerre bien garniL'aspirant démocrate à la Maison-Blanche a fracassé un nouveau record sur le plan du financement de sa campagne.
L'équipe de campagne de Barack Obama a en effet annoncé que le candidat avait recueilli 150 millions de dollars en septembre, pour un total de 605 millions jusqu'ici, du jamais vu dans une présidentielle.
-Radio-Canada