Le président élu américain Barack Obama a dit sa peine vendredi pour les victimes des attentats sanglants de Bombay mais affirmé que leurs responsables n'ébranleraient pas la «détermination de la coalition mondiale» contre le terrorisme.
«Michelle et moi-même présentons nos plus sincères condoléances aux proches des citoyens américains qui ont perdu la vie dans les attentats terroristes atroces de Bombay», a déclaré le futur président dans un communiqué, après l'annonce de la mort de deux Américains dans les événements de Bombay, ainsi que d'un rabbin de New York et de sa femme.
«Nos pensées et nos prières sont avec eux et avec tous ceux qui ont été touchés par cette terrible tragédie», a-t-il ajouté.
«Ces terroristes qui prennent pour cibles des civils innocents ne feront pas échouer la grande démocratie indienne, ni n'ébranleront la détermination d'une coalition mondiale à les vaincre. Les Etats-Unis doivent être au côté de l'Inde et de toutes les nations et de tous les peuples qui s'engagent à détruire les réseaux terroristes et à vaincre leur idéologie de haine», a-t-il poursuivi.
Répétant une phrase qu'il a souvent utilisée depuis son élection, M. Obama a déclaré qu'il y avait «un seul président à la fois» et qu'il se tenait régulièrement informé auprès de l'administration du président George W. Bush auquel il succèdera le 20 janvier.
«Je continuerai de surveiller de près la situation sur le terrain à Bombay et je suis reconnaissant à l'administration Bush pour sa coopération (et) de me me tenir informé», a encore déclaré M. Obama.
«Nous soutenons pleinement les efforts de l'administration Bush pour protéger les citoyens américains et aider le gouvernement indien dans cette période tragique», a-t-il ajouté.
La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a eu deux entretiens téléphoniques avec M. Obama pour lui faire un compte-rendu de la situation.
Des commandos tentaient de déloger une poignée d'islamistes fortement armés toujours retranchés dans l'hôtel Taj Mahal, plus de deux jours après le déclenchement à Bombay de spectaculaires attaques avec prises d'otages qui ont fait au moins 155 morts
Agence France-Presse /Washington