Un comité consultatif indépendant canadien se réunira plus tard ce mois-ci afin de déterminer le statut de l'un prédateurs les plus dangereux de l'océan: l'épaulard.
Mais selon les experts, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) ne recommandera pas de changements majeurs de la classification des espèces en dangers de cinq populations d'épaulards.Lors de la dernière évaluation du COSEPAC, les «résidents du sud», une population de 83 baleines trouvés dans le bras de mer de l'océan Pacifique, le Puget Sound, ainsi que dans la partie sud du détroit de Géorgie, ont été classés «en voie de disparition», soit la catégorie d'animaux la plus à risque.
Selon le professeur de l'Université de la Colombie-Britannique, Lance Barrett-Lennard, leur situation ne s'est pas améliorée depuis.
Il a co-écrit un rapport qui sera présenté à la prochaine rencontre du COSEPAC, qui se tiendra à Ottawa du 25 au 29 novembre et qui décidera du statut des épaulards. Le ministère de l'Environnement décidera du statut des mammifères marins en se fondant sur les recommandations du COSEPAC.
Le COSEPAC recommandera également à Ottawa la reclassification d'un autre groupe de 200 orques, les «résidents du nord» découverts dans les eaux de la côte nord de la Colombie-Britannique et du sud-est de l'Alaska, afin qu'ils soient classés «en voie de disparition» plutôt que simplement «menacés».
Steve Rennie
La Presse Canadienne