Nouveau modèle autonomiste (ADQ)

L'Action démocratique du Québec (ADQ) prépare son programme électoral. Son chef, Mario Dumont, a présenté à la presse, vendredi, le cahier de résolutions qui seront débattues par les délégués en fin de semaine, à Drummondville, lors du conseil général du parti.« Le Parti libéral n'a pas de plan de société, le Parti québécois est ancré dans le passé et l'ADQ propose un nouveau modèle québécois autonomiste », dit M. Dumont. Ce nouveau modèle est basé sur deux choses: « l'audace des idées adéquistes et le courage de l'action une fois qu'on a défini une vision ».

Le nouveau modèle adéquiste agit sur trois axes, « la modernisation de l'État, la place du Québec dans le Canada et l'axe de prospérité », ajoute le chef de l'ADQ.Si le cahier de résolutions contient beaucoup de réclamations traditionnelles, comme l'encadrement du pouvoir fédéral de dépenser, il contient aussi des propositions controversées et des réclamations constitutionnelles.L'ADQ réclame, par exemple, une Constitution du Québec afin de décrire l'identité nationale du peuple québécois.

On propose aussi l'imposition d'un contrat aux prestataires d'aide sociale aptes au travail, et de libérer les municipalités du carcan du code municipal. Cette dernière résolution permettrait l'imposition de l'arbitrage quand il y a un litige entre les employés et la municipalité.

La fragilité de l'opposition officielleSi certaines propositions provoqueront assurément de longs débats, les observateurs de la scène politique croient que la défection, jeudi, de deux députés adéquistes vers le camp libéral, prendra aussi beaucoup de place dans les débats.

Lorsque les journalistes ont demandé au chef de l'ADQ si le parti avait adopté un plan anti-maraudage, M. Dumont a répliqué que son parti était très uni, et qu'il constituait une grande famille.

Ce que j'ai vu, ce que j'ai senti, les discussions que j'ai eues avec tous les députés, c'est une équipe qui est unie derrière l'action. Pas juste unie, unie derrière la volonté d'accomplir des choses.

— Mario Dumont

Les observateurs ne manquent pas de noter qu'il n'y a que deux députés seulement qui séparent l'ADQ du PQ, et qui font la différence entre le statut de d'opposition officielle et celui de deuxième parti d'opposition.Actuellement, l'Assemblée nationale compte 48 députés libéraux, 39 adéquistes et 36 péquistes. Il y a deux sièges vacants.

Jeudi, André Riedl, de la circonscription d'Iberville et Pierre-Michel Auger, de Champlain, passaient de l'ADQ au PLQ.

Par ailleurs, selon le quotidien La Presse, des organisateurs péquistes auraient courtisé, jusqu'ici en vain, deux élus adéquistes, François Benjamin et Éric Laporte. Les deux députés ont confirmé la rumeur, mais affirmé qu'ils ne changeront pas de camp.

Le péquiste Sylvain Simard soutient de son côté que des élus adéquistes, qu'il refuse de nommer, « flirtent » avec le PQ et il les invite à s'y joindre

- Radio-Canada

Personnellement Mario Dumont je ne le blaire pas, pour moi c'est une girouette .

Caro X X X

» Un nouveau minéral observé
» Des pirates s'attaquent de nouveau à un navire
» Nouveau souffle pour la souveraineté?
» Le nouveau chef du PLC courtisera le Québec
» Nouveau patron chez Canadian Tire