|
| L'Esmeralda, symbole de la division chilienne | |
| | Auteur | Message |
---|
F@nny Québec! j'y suis!
Nombre de messages : 583 Age : 57 Localisation : Canada,Estrie,Audet Emploi/loisirs : a la maison Humeur : la joie de vivre avec mes amours Date d'inscription : 13/10/2008
| Sujet: L'Esmeralda, symbole de la division chilienne Lun 11 Mai - 11:04:18 | |
| Québec) Sur un quai du Vieux-Port, la file des curieux s'allonge pour avoir la chance de visiter l'Esmeralda, fleuron de la marine chilienne. Parmi la foule, plusieurs Chiliens. Un peu plus loin, au Musée de la civilisation, d'autres Chiliens accompagnent Amnistie internationale pour rappeler que justice n'a toujours pas été rendue pour les victimes du régime Pinochet.
«L'Esmeralda est un symbole, un ambassadeur pour le Chili. C'est pour ça que je suis certain qu'il y aura plus de Chiliens qui le visiteront aujourd'hui qu'il y en aura pour nous appuyer. C'est le reflet d'une triste réalité», se désole Victor Montenegro, un Chilien qui vit à Québec depuis 1974.
Cette réalité que décrit M. Montenegro est celle d'un pays qui ne s'est pas encore réconcilié avec son passé. Le passage de l'Esmeralda à Québec, à bord duquel de nombreux Chiliens auraient été emprisonnés et torturés pendant le coup d'État de 1973, et les réactions divergentes qu'il suscite l'illustrent bien.
«Une partie des Chiliens, qu'ils soient encore au Chili ou à l'étranger, insiste pour que l'on n'oublie pas les atrocités commises sous le régime de Pinochet. L'autre partie voudrait que l'on oublie. Mais c'est grave quand un pays oublie son passé», renchérit Gerardo Alvarez, un professeur retraité de l'Université Laval qui a fui le Chili dans les années 70.
«Je trouve dommage et honteux que des victimes du régime disent aujourd'hui qu'il faut laisser tout ça derrière nous et continuer, affirme Victor Montenegro. Tant et aussi longtemps que les responsables ne seront pas jugés, il y aura des divisions.»
De l'avis de Gerardo Alvarez, la loi d'amnistie promulguée par Augusto Pinochet au profit des auteurs de crimes depuis le
11 septembre 1973 empêche encore le Chili de faire la paix avec son passé. «Il y a un manque de volonté de la part du gouvernement qui n'a ni la force, ni le courage d'annuler cette loi.»
Un exercice incontournable
Du côté d'Amnistie internationale, on insiste pour que le gouvernement chilien fasse un exercice de mémoire et de justice. «Nous n'avons rien contre le bateau comme tel et ses marins, mais on ne peut pas le trimballer partout dans le monde en ignorant ce qui s'y est passé, lance Béatrice Vaugrante, directrice générale de l'organisme pour le Canada francophone. La paix ne s'est jamais instaurée complètement dans un pays tant qu'un exercice de mémoire et de justice n'a pas été tenu. C'est nécessaire à la réconciliation du pays.»
Hier après-midi au Musée de la civilisation, Amnistie internationale faisait signer une pétition réclamant à la marine chilienne que toute la lumière soit faite sur les violations des droits humains commises à bord de l'Esmeralda, que l'on traduise les responsables en justice et que l'on offre réparation aux victimes. La pétition a été remise en fin de journée à un représentant de l'ambassade du Chili. | |
| | | | L'Esmeralda, symbole de la division chilienne | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
ref multi-annuaires:
Annuaire Automatique -
Annuaire Categorille -
Annuaire Andrimont -
Annuaire ci-dessus -
ensival belgique
Ce site est listé dans la catégorie
Personnes :
Femmes de l'annuaire
et
Un
jour, on demanda à Bouddha:
-
"Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Il répondit:
- "Les hommes qui perdent la santé
pour gagner de l'argent et qui, après, dépensent cet argent pour récupérer
la santé. A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le présent,
à tel point qu'ils finissent par ne vivre ni au présent ni au futur. Ils
vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils
n'avaient jamais vécu". |
|
|