Les stagiaires en pharmacie touchés par des moyens de pression

Les pharmaciens hospitaliers poursuivent leurs moyens de pression cette semaine, ce qui affecte encore une fois les étudiants dans le domaine.

Les stages des étudiants du baccalauréat en pharmacie seront annulés mardi et jeudi dans certains hôpitaux et Centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la province, particulièrement dans les régions de Québec et Montréal. Une centaine d'étudiants du baccalauréat en pharmacie sont en stage dans le réseau public de santé actuellement.Les pharmaciens hospitaliers du Québec ont optés pour ces moyens de pression, le 29 octobre dernier, en assemblée générale extraordinaire. Ils revendiquent notamment des conditions salariales plus compétitives par rapport à celles offertes en pharmacie privée.

Selon le président de l'Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES), Charles Fortier, cet écart de salaire est d'environ 30 pour cent alors que la complexité des traitements pharmacologiques administrés en milieu hospitalier exige une formation complémentaire de deux ans.

Une rencontre entre les représentants de l'APES et le ministre de la Santé Yves Bolduc est prévue vendredi prochain.

Les étudiants en pharmacie de l'Université de Montréal seront privés de leur stage mardi dans les hôpitaux Sainte-Justine, Charles-LeMoyne, Louis-H. Lafontaine, Maisonneuve-Rosemont ainsi qu'à l'Institut universitaire de gériatrie. Cette mesure touche aussi divers centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la province, notamment à Montréal, Saguenay, Saint-Jean-sur-Richelieu et à Saint-Jérôme.

Ces moyens de pressions toucheront le lendemain les étudiants du baccalauréat en pharmacie de Québec, que ce soit dans les établissements hospitaliers du CHUQ, Robert-Giffard, à Hôpital Laval ou à l'Institut universitaire en santé mentale. Le CSSS de Rimouski-Neigette sera également touché jeudi.

La Presse Canadienne /Montréal